Les favoris au rendez-vous !

La saison 2019 du Championnat de France de la Montagne aura été marquée par la domination de Geoffrey Schatz qui a imposé sa Norma E2-SC sur douze des treize épreuves inscrites au calendrier. En conclusion, le jeune Bourguignon remporte un premier titre de Champion. Mais si pour l’attribution du titre l’hégémonie dont a fait preuve Geoffrey Schatz est incontestable, au sein des différents Challenges Open, les confrontations furent en revanche âprement plus disputées.

Open E2-SC : Geoffrey Schatz en Champion accompli !
Vice-champion de France à trois reprises – 2014, 2017 et 2018 – Geoffrey Schatz s’est hissé cette année sur la plus haute marche du podium, à l’issue d’une saison durant laquelle il a fait pleinement étalage de son talent. A son premier titre de Champion de France de la Montagne, le fer de lance du Team Schatz Compétition vient ajouter une victoire dans le cadre du Challenge Open E2-SC.

Troisième du Championnat en 2017, Cyrille Frantz avait fait l’impasse sur la campagne 2018, afin de préparer au mieux une Osella PA30 propulsée par un moteur Cosworth. Le Franc-Comtois, qui a mis un terme à sa saison à Dunières après avoir vendu son Proto, se classe à la deuxième place du Championnat et du Challenge Open E2-SC.

C’est une autre Osella, propulsée elle par un moteur Megatron, qui termine au troisième rang de ce Challenge. A son volant, on retrouve Benjamin Vielmi qui, après avoir connu une excellente progression sur la première partie de saison, a dû ensuite composer avec de nombreux soucis mécaniques.

Il faut un minimum de six résultats pour être classés au sein du Challenge, et Damien Chamberod a pris trop de retard avant de débuter sa campagne pour s’aligner sur six manches. L’Isérois a fait ses débuts à Dunières, mais quels débuts !!! D’entrée de jeu il signait une improbable deuxième place au volant d’une auto qui découvrait, et dont les réglages n’avaient pas été optimisés. La suite sera tout aussi remarquable puisque sur toutes les épreuves de fin de saison, soit à cinq reprises, Damien montera sur la deuxième marche du podium.

La participation de Sébastien Petit à ce Challenge Open E2-SC est anecdotique. Le double Champion de France concentrait en effet ses efforts sur la Coupe d’Europe de la Montagne, et ne participera qu’à deux épreuves : Le Saint-Pierre, où il s’imposait devant les ténors italiens de la discipline, et Turckheim. Entre temps, Sébastien avait rempli son objectif en remportant la Coupe d’Europe.

Fabien Bourgeon espérait se mêler au débats avec son nouveau Proto Revolt 3p0, mais le retard pris dans la conception de sa nouvelle monture fait qu’il ne sera opérationnel que la saison prochaine.

Open CN/2 : Kevin Durot sur le podium du Championnat
Vainqueur de la Finale de la Coupe de France à deux reprises, en 2014 et 2018, Kevin Durot se présentait en début de saison comme l’un des favoris du côté des Protos 2 litres. A la mi-saison, le Picard s’installait à la troisième place du Championnat et détrônait Alban Thomas de la tête du Challenge Open CN/2. Kevin Durot mettra à profit la seconde partie de saison pour assoir sa position et remporte donc ce Challenge Open tout en conservant la troisième place du Championnat…

Premier leader du Challenge à l’issue des trois premières confrontations de la saison, Alban Thomas démontre une nouvelle fois que, quelle que soit sa monture, il est en capacité de jouer les premiers rôles. Après s’être battu pour les premières places du Championnat avec une F3000 et avoir terminé à deux reprises troisième du Challenge Open F3, Alban boucle sa première saison en Proto à la deuxième place du Challenge et quatrième du Championnat.

Habitué des podiums de la classe 2 litres, Maxime Cotleur – 2ème du Challenge CN/2 en 2017 et 3ème en 2018 - termine une nouvelle fois au troisième rang, huitième du Championnat.

C’est un autre pilote d’expérience, Olivier Augusto que l’on retrouve au quatrième rang. Le Lyonnais devance Estel Bouche, qui après avoir brillé en Formule Renault, réalise d’excellentes performances en Proto, pour venir chercher la deuxième place des féminines sur le Championnat.

Victime d’une sortie de route sur la manche d’ouverture de la saison, Emmanuel Arbant compromettait d’entrée de jeu ses participations futures. De retour sur le Championnat à l’occasion de la Course de Côte de Marchampt, il ne pouvait combler le retard accumulé et termine la saison au sixième rang.

A 70 ans passé, Jean-Jacques Louvet conserve toujours la même motivation et la même décontraction. On le retrouve en fin de saison à la septième place du Challenge Open CN/2. Il devance Dorian Ferstler qui, après avoir débuté sa campagne avec une Norma CNF/2, a disputé les cinq dernières épreuves de son calendrier avec une Norma CN/2. Changement de monture également pour Maxime Basset qui initialement s’était engagé avec un TracKing avant de porter son choix sur un Proto Merlin MP23. Alain Nogret, que l’on a pu voir sur cinq manches cette saison, complète le classement.

Open CM : FX. Thievant renoue avec le succès
Au volant de son Silver Car, François-Xavier Thievant s’imposait sur les épreuves de l’Ouest et prenait la tête du Challenge Open CM. Par la suite, il ne fera qu’accentuer sa position en creusant l’écart face à ses adversaires, pour finalement remporter ce Challenge et renouer avec le succès qu’il a déjà eu l’occasion de connaitre il y a plusieurs saisons.

Simon Taponard n’a pas manqué de progresser tout au long de la saison. Premier leader de ce Challenge Open CM, il place finalement son TracKing au deuxième rang. Pour Raphaël Buxeraud, la saison fut émaillée de divers soucis d’ordre mécaniques, et de ce fait, le Creusois a eu quelques soucis pour tirer la quintessence d’un Proto BRC qu’il positionne au troisième rang. Maxime Basset fut le tout premier leader de ce Challenge, à l’issue de la Course de Côte de Bagnols-Sabran, avant de troquer son TracKing contre un Proto Merlin.

Open Tatuus Formula Master :  Marcel Sapin à la régularité
C’est la règle, le classement du Challenge Open s’établit sur les huit meilleurs résultats obtenus par un pilote durant la saison. Une réglementation qui permet de ne pas pénaliser ceux qui ne sont pas en mesure de disputer plus de huit manches. De ce fait, si pour 2 points Kevin Petit devance Marcel Sapin au Championnat, dans le cadre du Challenge c’est l’expérimenté pilote de Marchampt qui au jeu des décomptes sort vainqueur de la confrontation.

Sixième du Championnat, Marcel Sapin remporte donc ce Challenge Open Tatuus Formula Master devant Kevin Petit. Mais le jeune espoir de la discipline se consolera en remportant le Trophée FFSA de Groupe DE en tant que pilote de monoplace le plus rapide, et le Trophée Lionel Régal qui récompense le meilleur jeune de moins de 25 ans.

Troisième de ce Challenge, Cindy Gudet peut elle se satisfaire de réaliser l’exploit de coiffer une couronne de Championne de France Sport, un an après avoir remporté le titre de Championne de France Production. Fabrice Flandy, qui n’a pris part qu’à sept épreuves cette année, termine au quatrième rang.

Open F3 : Billy Ritchen de bout en bout
Il n’y a pas eu réellement de confrontation au sein du Challenge Open F3 tant la domination de Billy Ritchen fut flagrante. L’Alsacien s’est installé rapidement en tête de la catégorie et a accentué son avance au fil des épreuves, pour remporter pour la troisième année consécutive ce Challenge Open F3.

Clément Lebot fait preuve d’une belle progression. Lui qui est venu en Course de Côte en 2017, s’est classé 6ème du Challenge Open l’an dernier et accroche cette saison la deuxième place du Challenge Open F3.

La famille Cholley est à l’honneur. Ludovic est en effet récompensé de ses belles prestations en terminant sur le podium de ce Challenge. Patrick son père, le suit en se positionnant au quatrième rang.

Les frères Debarre auraient dû en toute logique terminer sur le podium du Challenge Open. Mais victime d’une violente sortie de route à Saint Gouëno, Etienne était contraint de mettre un terme à sa saison. Jérôme ne se voyait pas poursuivre en l’absence de son frère et préférait lui aussi renoncer.

Emeline Bréda n’était au départ que de quatre épreuves du Championnat cette saison, et malgré d’excellentes prestations à Dunières et à Limonest, elle ne peut prétendre à mieux qu’à la 8ème place du Challenge.

En début de saison, Nicolas Dumond se battait pour une place sur le podium de ce Challenge Open. Jeune espoir de la discipline, le pilote de Dunières aurait pu espérer jouer les premiers rôles si une casse moteur à Vuillafans ne l’avait pas obligé à mettre un terme prématuré à sa saison.

Open Formule Renault : Steeve Gerard
C’est tardivement que Steeve Gerard est venu rejoindre le peloton de la Formule Renault. Mais le pilote alsacien a rapidement pris la mesure de sa monoplace pour s’installer en tête du Challenge. Et s’il a creusé l’écart en marquant de précieux points sur les épreuves de l’Ouest, Steeve a démontré par la suite, en accumulant les succès dans la catégorie, qu’il n’avait pas usurpé sa place de leader.

Gilles Depierre ne pensait pas être à pareille fête. Venu du TracKing, il découvrait cette saison la Formule Renault. Mais Gilles s’adaptera rapidement au maniement de sa nouvelle monture pour signer des résultats plus que probants, et venir au final se positionner au deuxième rang du Challenge Open.

Pilote le plus expérimenté de la catégorie, Didier Chaumont est toujours en mesure de faire douter la concurrence, même si le viticulteur bourguignon semble plus courir après le plaisir qu’après le résultat. On le retrouve cette année troisième du Challenge.

Venu de Belgique, Fred Errard s’est essayé cette saison sur le Championnat de France avec des participations émaillées de hauts et de bas. Car si Fred a su signer quelques très bons résultats, il fut également victime de quelques escapades hors de la route. Il termine finalement au quatrième rang.

Pour Corinne Flandy, qui découvrait cette saison la Formule Renault, cette campagne comptait six épreuves, et se présentait avant tout comme un apprentissage. La pilote auvergnate se positionne au cinquième rang du Challenge Open Formule Renault.

© Bruno Valette

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