En seulement trois saisons en Championnat de France de la Montagne, Pierre Courroye a acquis une stature de prétendant au titre. Pour la deuxième année consécutive, et à seulement 22 ans, il termine sur le podium du Championnat Production. Vainqueur cette année du Trophée Lionel Régal qui récompense le meilleur espoir, Pierre compte parmi ceux qui peuvent désormais détrôner Nicolas Werver.
Première course, premier succès
En ce mois de mai 2013, en proposant à son fils de partager le volant de sa Porsche 996 Turbo sur la Course de Côte de Sens-Voisine, Michel Courroye n’imaginait pas que ce dernier allait le pousser gentiment vers la retraite sportive. Le jeune Pierre, alors âgé de 19 ans, se permettait pour sa première participation, non seulement de devancer son père, mais également de signer sa première victoire en GT de Série.
Et si à l’aube de la saison 2014, c’est initialement Michel Courroye qui devait s’engager sur le Championnat de France de la Montagne, les performances de son fils l’incitaient finalement à s’effacer à son profil, et à lui confier le volant de sa monture.
C’est au début des années 80 que Michel Courroye a fait ses débuts en course de côte. Né en 1994, Pierre a donc toujours connu l’ambiance des épreuves, et c’est tout naturellement, qu’une fois le permis en poche, il n’avait d’autre souhait que de suivre le sillon tracé par son géniteur. Ses notions de trajectoires, Pierre les a acquises lorsqu’il pratiquait le BMX. Entre 10 et 15 ans, au guidon de son vélo, il disputait bon nombre d’épreuves régionales, avant de se tourner vers le karting, qu’il abordait uniquement en loisir.
En 2013, c’est donc au volant d’une Porsche 996 qu’il faisait ses premières apparitions en côte. Apparitions fortement remarquées, puisqu’après Sens-Voisine, il s’imposait à nouveau en GT de Série à Donzy-le-Pertuis avant de récidiver à Evaux et Ménil et de se classer deuxième à Dunières malgré un abandon à l’issue de la première montée de course.
En 2014, Pierre Courroye, se lançait donc dans le grand bain du Championnat de France de la Montagne. Une première saison, où en l’espace de six épreuves, il remportait le Challenge Open GT/2, et le titre de Meilleur Espoir en Production. En 2015, c’est toujours au volant de sa Porsche 997 GT2 qu’il se relançait pour une nouvelle campagne sur le Championnat. Dominateur en GT de Série, Pierre terminait la saison sur le podium du Championnat Production, en accrochant la troisième place.
Objectif : Le titre
Sa fulgurante progression ne pouvait que le motiver à se présenter comme l’un des prétendants au titre. Mais pour cela, il se devait de faire son entrée dans la catégorie reine du Production, le GTTS. Exit la 997 GT2, une magnifique 991 Cup venait la remplacer pour permettre au jeune franc-comtois de défendre pleinement ses chances.
« Mon objectif était clairement identifié, le voulais remporter le titre. Et nous avions estimé en début de saison, que la 991 Cup pouvait être une arme redoutable pour atteindre cet objectif », confie Pierre. Malheureusement, la réception de sa nouvelle monture se fera sur le tard, « ce qui nous a empêché de réaliser des essais comme nous l’aurions souhaité. » Finalement, les essais préparatoires allaient se cantonner à une participation au Printemps des Montagnards à Chambley, une quinzaine de jours avant le coup d’envoi de la saison : « Même si les sensations étaient là, même si j’étais satisfait du comportement de la voiture, je dois reconnaitre que c’était un peu court pour jauger réellement de son potentiel et des éventuels problèmes que nous allions devoir gérer », commente Pierre.
Même si la 991 et la 997 sont de conception quasiment identique, Pierre reconnait que les différences entre les deux modèles sont énormes : « La 997 GT2 était une auto de série, là je me suis installé au volant d’une vraie voiture de course, qui dispose d’un châssis incroyable et d’une boîte de vitesses séquentielle, qui aide vraiment au pilotage. C’est un peu déstabilisant au départ, notamment avec des procédures de démarrage spécifiques, mais c’est très enthousiasmant. »
Présent à Bagnols-Sabran, Pierre devait renoncer suite à divers problèmes difficiles à gérer en ce début de saison. Il quittait donc l’épreuve gardoise dès le dimanche matin, et c’est sur la route, que son père et lui apprendront la tragédie qui s’est nouée sur cette première confrontation de l’année.
C’est sur les pentes du Col Saint-Pierre que le jeune pilote de Vesoul poursuivait sa saison. Et même s’il affichait des ambitions limitées sur cette épreuve comptant pour le Championnat d’Europe, il ne pouvait prévoir que la météo allait jouer en sa défaveur : « Je ne m’attendais pas à signer un excellent résultat sur le Col Saint-Pierre. C’est une épreuve que je disputais pour la seconde fois, et sur laquelle il me reste encore des choses à découvrir. Sous la pluie, ce fut une véritable catastrophe. D’autant que j’avais des soucis pour faire monter mes pneus en températures. » explique-t-il. Malgré tout, il reconnait qu’il est parvenu à tirer son épingle du jeu : « C’est la première fois que je pilotais la voiture sous la pluie, malgré tout j’ai eu un bon feeling et, c’est sous la pluie que je décroche le meilleur temps de la deuxième montée. Au final, je me classe troisième du GTTS, c’est un résultat qui ne peut que me satisfaire. Je suis donc plutôt content de mon week-end. »
Absent à Abreschviller, parce que pris part une épreuve de la RCZ Racing Cup disputée au Val de Vienne, Pierre se rendait par la suite en Normandie pour disputer la Course de Côte d’Hébécrevon. Une épreuve sur laquelle les écarts seront particulièrement infimes. Preuve en est ; Pierre termine cinquième à seulement une seconde du vainqueur, Philippe Schmitter : « C’est frustrant parce que je ne suis pas parvenu à démontrer tout le potentiel de la voiture sur cette épreuve. Sur la première montée, avec des pneus qui ne chauffaient toujours pas, j’avais du mal sur le bas du parcours. Sur la deuxième montée, sur laquelle j’ai signé mon meilleur temps, j’ai commis une énorme erreur et je me retrouve en perdition à deux virages de l’arrivée. Je suis parvenu à rattraper la voiture, mais je lâche une seconde pleine. Sur la troisième montée, je suis victime d’un tête-à-queue, et là je sais que je ne pourrais plus améliorer. »
A l’issue des trois premières épreuves de la saison, Pierre Courroye prenait conscience que les résultats enregistrés jusqu’alors n’étaient pas à la hauteur de ses attentes, et risquer de le pénaliser dans sa quête du titre. Ses espoirs reposaient alors sur une performance de tout premier ordre à La Pommeraye. Le ciel allait en décider autrement : « En termes de logistique, avec mon père, nous nous déplaçons avec un fourgon qui nous sert d’assistance. Cela limite le matériel dont nous pouvons disposer, et notamment le nombre de pneus que nous amenons. En tenant compte des prévisions météorologiques, nous avions misé sur une course sur le sec. Finalement la pluie sera au rendez-vous et je suis passé complétement à côté. Ce fut une immense frustration, parce que le soleil a toujours été présent au moment où j’arrivais en pré-grille, et que la pluie faisait son apparition quelques voitures avant que je ne m’élance. »
Saint-Gouëno, le premier succès sur le Championnat
Si jusqu’alors ça n’avait pas voulu sourire pour Pierre, les choses allaient en être autrement à Saint Gouëno, où au terme d’un combat acharné face à Philippe Schmitter et Nicolas Werver, Pierre signait son premier succès sur une épreuve du Championnat de France de la Montagne : « C’est le dernier endroit où je pensais pouvoir m’imposer », reconnait-il. « J’aime les tracés rapides, et la configuration de Saint-Gouëno n’est pas celle qui me convient le mieux. Je suis donc surpris, même si je reconnais que j’ai tout donné sur la dernière montée pour aller chercher cette victoire. » Fou de joie, Pierre ne manquait pas de partager ce moment d’intense émotion avec son père : « C’était tout simplement génial, c’est un souvenir qui restera à jamais gravé dans ma mémoire. »
Ce succès relançait les espoirs de Pierre, qui savait qu’en signant d’autres résultats aussi probants, ses chances de coiffer la couronne restaient intactes. Mais à Marchampt en Beaujolais, les Alsaciens allaient prendre leur revanche. Nicolas Werver imposait sa Porsche devant Christian et Philippe Schmitter, et Pierre devait se contenter de la quatrième place : « C’est vraiment un tracé qui me convenait, et les essais se sont plutôt bien passés. Je n’avais qu’un problème, mais de taille, le passage à l’épingle avec une auto dont le rayon de braquage est assez limité. C’était très perturbant, et cela m’a empêché de me concentrer pleinement sur la course. Une fois passé l’épingle, il me fallait deux virages pour vraiment retrouver le bon rythme. Quand tout se joue au dixième, c’est pénalisant », analyse le Franc-Comtois. « C’est pour moi un week-end décevant, d’autant qu’à l’issue de la première montée de course, disputée sur une route humide, j’étais devant. »
Ce n’est pas tant sa quatrième place qui décevait Pierre que l’écart qui le séparait du vainqueur, Nicolas Werver : « Je termine à une seconde et demi, et je dois avouer que cela m’a mis un coup au moral. Mais vraiment, bravo à Nico ! »
A Vuillafans, le Franc-Comtois retrouvait sa région natale, mais une épreuve qu’il ne connaissait pourtant pas : « C’est la première fois que je me rendais à Vuillafans, et je savais que ma méconnaissance du tracé et l’expérience de Nico (Werver) seraient deux handicaps de poids. J’ai donc beaucoup bossé, beaucoup reconnu, j’ai vraiment tout mis en œuvre pour que ça fonctionne. » Samedi, sur la deuxième montée d’essais, Pierre allait se faire une frayeur en vue de l’arrivée. Pas idéal pour aborder la journée de dimanche dans les meilleures dispositions : « Je n’étais pas vraiment à mon aise, et sur la première montée, nous avons chaussé les pneus pluie pour économiser les slicks. Ça ne m’a pas vraiment mis en confiance, et je savais alors qu’il allait falloir se rattraper par la suite. Mais je suis parvenu à retrouver la confiance, et finalement à accrocher la deuxième place. Pour moi, je considère cette deuxième place comme une victoire, car terminer derrière Nico dans ces conditions, est particulièrement réjouissant. »
Et quand on parle de victoire, le second succès de Pierre n’allait pas se faire attendre. A Dunières, c’est lui qui imposait sa Porsche 991 Cup. Pourtant, le début du week-end fut pour lui catastrophique : « A l’issue de la première montée d’essais, je pensais sincèrement ranger le matériel tant la voiture me paraissait inconduisible. Avec un tracé où l’adhérence est très précaire, et des pneus qui ne chauffaient pas, j’étais vraiment à la peine. Finalement on a pris la décision de changer d’option pneumatique, et ça a fonctionné. Dunières est une épreuve que je connais, c’est la quatrième fois que j’y participais, et j’y suis habituellement à mon aise », avoue Pierre qui s’impose avec 85 millièmes d’avance sur Nicolas Werver : « A l’arrivée j’ai vu que je devançais Philippe Schmitter, mais il manquait Nico. Quand il a franchi la ligne, et que j’ai vu que je restais devant, j’étais vraiment super content. »
La lutte entre Nicolas Werver et Pierre Courroye allait se poursuivre sur les pentes du Mont-Dore, où c’est cette fois l’Alsacien qui sera le plus rapide : « C’est une course que j’apprécie réellement, qui est très technique et sur laquelle j’espérais m’imposer. Mais Nico a sorti le grand jeu, faisant jouer son expérience et son talent, et il me devance de près de trois secondes. C’est énorme parce que si j’avais les moyens de me battre contre David (Dieulangard), il m’était impossible d’aller chercher Nico. »
A Chamrousse, Pierre allait trouver sur sa route un autre adversaire de taille, en la personne du Vice-champion de France, Philippe Schmitter, qui s’imposait 124 millièmes devant le jeune Franc-Comtois : « Au moment de me rendre à Chamrousse, j’avais à l’esprit que sur un tel tracé, il m’était impossible de prétendre à la victoire face à la Lamborghini de Philippe. Je m’attendais vraiment à ce qu’il soit imbattable sur ce terrain. Et puis finalement, à l’issue des essais, je suis devant. Le dimanche matin je me suis élancé en confiance, mais David (Dieulangard) est parti à la faute, moi également. David a fait du mal à son auto, pour ma part je m’en tire plutôt bien, mais ça a calmé mes ardeurs sur la dernière montée, et Philippe m’est passé devant. Mais bon, vu l’écart infime, je suis un peu déçu mais pas réellement frustré. »
A l’heure de se présenter à Turckheim, Pierre Courroye savait qu’il ne pouvait plus prétendre au titre, qui allait se jouer entre les Alsaciens Nicolas Werver et Philippe Schmitter. Le jeune Franc-Comtois devait toutefois assurer la troisième place du Championnat, ce qui ne se présentait pas comme une simple affaire. Car pour cela il lui fallait rentrer impérativement dans le top 6, et ne pas commettre d’erreur : « Je me suis battu tout le week-end, mais en conservant une marge de sécurité, ce qui n’est jamais évident. Mais bon, je termine quatrième, ce qui me satisfait pleinement. »
Troisième du Championnat de France de la Montagne, Pierre Courroye décroche le Trophée Lionel Régal, destiné au meilleur jeune sur le Championnat, et termine également deuxième du Challenge Elite Production : « Si le but initial était de remporter le titre, je dois avouer que nous ne nous attendions pas à trouver une opposition si importante. Beaucoup de pilotes ont fait cette année leur entrée en GTTS, ce qui rendait l’objectif plus difficile à réaliser », reconnait Pierre. « Et puis surtout, à l’issue des deux premières courses, nous avons pris conscience que nous n’étions pas suffisamment préparés. Mais cette troisième place me comble réellement, et puis remporter le Trophée Lionel Régal c’est quelque chose de très particulier, qui me touche énormément. »
En circuit, en compagnie du Champion de France
Le talent de Pierre Courroye ne s’est pas exprimé uniquement sur les Courses de Côte. Comme l’an dernier, il était engagé en circuit sur une coupe de marque, la RCZ Racing Cup : « Pour cette saison, Sylvain Pussier m’a fait intégrer le Team Clairet, qui m’a fait profiter de son expérience, ce qui m’a permis de progresser tout au long de la saison », explique Pierre. « Pour ce qui est des résultats, j’ai joué de malchance sur bon nombre d’épreuves où j’ai été victime d’accrochages avec d’autres concurrents. J’ai connu trois abandons, dont je ne suis pas réellement responsable, ce qui toujours difficile à accepter. Malgré tout, je termine dans le top 10 du Championnat en ayant enregistré que la moitié des résultats, ce qui finalement n’est pas si mal. Et puis sur le dernier meeting, au Castellet, je termine cinquième et quatrième des deux courses au programme, ce qui démontre que le travail réalisé tout au long de la saison est payant, et ce qui est plutôt motivant pour l’avenir. »
Pierre se voyait également offrir une autre opportunité, de celles qui ne se refusent pas. Le septuple Champion de France de la Montagne, Nicolas Schatz, faisait appel à lui pour partager le volant d’une Norma sur une course d’Endurance, les 3 Heures de Dijon-Prénois : « Bien évidemment, je ne pouvais qu’accepter car cela me permettait de découvrir une nouvelle approche de la course, et notamment la gestion des pneus, la stratégie. Après, j’étais totalement conscient que le pari serait compliqué à relever au volant d’une voiture que je découvrais, sur un circuit que je ne connaissais pas. »
Avant de s’élancer en course, Pierre avait l’occasion d’effectuer une demi-journée d’essais sur le circuit du Bourbonnais. A l’issue des deux premiers tours, le jeune Franc-Comtois pensait jeter l’éponge : « Entre une Porsche 991 Cup et une Norma, c’est pour ainsi dire le jour est la nuit. D’un point de vu pilotage, ça n’a strictement rien à voir. Avec l’aérodynamisme, plus tu vas vite, plus l’auto est plaquée au sol, c’est très déstabilisant. » Maitre dans l’art d’inculquer les subtilités du pilotage, Nicolas Schatz lui distillait de précieux conseils, et rapidement Pierre prenait la mesure de ce Proto.
Le bon comportement de Pierre lors de ces essais se confirmeront à Dijon, lors de la course, où finalement, avec Nicolas, ils se classaient deuxième : « C’est à mon sens un excellent résultat, d’autant que nous disposions d’un ancien modèle de la Norma, face à une concurrence qui évoluait aux volants de voitures plus récentes. En ce qui nous concerne, nous n’avons pas commis d’erreur, nous avons super bien roulé, cette deuxième place était pour moi quasi-inespérée, et là encore je ne peux que m’en réjouir. »
L’expérience concluante, incitait Nicolas Schatz à rééditer cette collaboration, et c’est cette fois sur le Circuit du Castellet que l’on retrouvait la Norma. Une nouvelle fois, le duo terminait à une enviable deuxième place : « Et là je pense que l’on aurait pu gagner, mais j’ai commis une erreur », estime Pierre. « Nous avions évoqué avant la course la possibilité que la pluie fasse son apparition. Et dans ce cas, nous nous étions accordés pour dire que c’est le pilote qui était au volant qui décidait s’il fallait changer les pneus. Un gros orage, sur la partie la plus rapide du circuit, a fait son apparition, et je suis rentré directement au stand pour changer les pneus. Malheureusement, au moment où Nico se relançait en piste, le soleil a fait immédiatement son apparition. Il a dû rouler vingt minutes sur le sec avec des pneus pluie, et là je m’en voulais énormément. » Au moment où Nicolas Schatz retrouvait les stands, il restait encore 1h20 de course, et Pierre prenait le relais pour conclure : « A ce moment-là nous pointions au huitième rang, et je suis remonté à la deuxième place. Je n’ai pas pris tous les risques pour ne pas compromettre un bon résultat, et finalement nous montons à nouveau sur le podium. »
Pierre visera le titre en 2017
La prochaine saison du Championnat de France de la Montagne, dont le coup d’envoi sera donné à Bagnols-Sabran le premier week-end d’avril, devrait voir Pierre Courroye se lancer dans une nouvelle campagne avec comme objectif d’aller chercher le titre : « Nous allons essayer de mettre toutes les chances de notre côté. Pour cela, il est probable que je dispute cette saison avec une nouvelle voiture. »
Si l’auto pourrait être nouvelle, ceux qui le suivent seront certainement les mêmes, et en premier lieu son père, Michel : « que je tiens à remercier sincèrement car sans lui je ne pourrais pas rouler. Il m’accompagne sur toutes les courses, gère la logistique et l’assistance, il met tout en œuvre pour que je n’ai qu’à me concentrer sur mes courses. Je remercie le ANT Team, et plus précisément Edwin et Bruno Stucky qui courent en VdV et qui, depuis deux ans, m’ont intégré dans leur équipe pour la course de côte. Un grand merci également à la société Lattesso, qui est spécialiste dans le café froid, au Team Revo 6 et plus précisément à Johan Thiriet et Romain Ferry, qui entretient la voiture durant la saison et qui font un travail remarquable. Et je ne veux pas oublier le Team Clairet, et tout particulièrement Jean Marie Clairet. »
