CEM : Coppa Paolini Teodori – Arrivée

La Coppa Paolini Teodori, 7ème manche du Championnat d’Europe de la Montagne, a permis à Pierre Courroye de signer un nouveau succès en Catégorie 1. Du côté de la catégorie 2, Sébastien Petit se classe dans le top 10 face à une concurrence composée de pilotes italiens, particulièrement à leur aise à domicile.

C’est sur les pentes du Col de San Marco, dans la région d’Ascoli Piceno, que se tenait en ce dernier week-end de juin, la 7ème manche du Championnat d’Europe de la Montagne, la Coppa Paolini Teodori.

Sur un parcours long de 5.031 mètres, et en l’absence de la Star Simone Faggioli qui affrontait ce dimanche le tracé de Pikes Peak, les pilotes italiens s’en sont donnés à cœur joie. Et parmi eux, le principal rival de Faggioli, Christian Merli, qui n’a pas manqué d’inscrire son nom au palmarès de cette 57ème édition. Un nouveau succès européen assorti d’un nouveau record du tracé pour le pilote du Team Blue City Motorsport, qui réalise une meilleure montée en 2’07’’00.

« Je ne pouvais rien espérer de mieux. Ce fut un week-end fantastique » reconnait Merli à l’arrivée. « La première montée était un peu glissante, mais après avoir apporté quelques ajustements à la voiture, j’ai pu signer un nouveau record de la piste lors de la deuxième montée. C’est vraiment parfait pour l’équipe puisque nous engrangeons le maximum de points, tant sur le Championnat d’Europe que sur le Championnat d’Italie. »

Au final, Christian Merli impose son Osella FA 30 devant celle de Domenico Cubeda et la Norma M20 FC d’Omar Magliona. Il faut remonter à la neuvième place pour retrouver le premier pilote étranger, en l’occurrence Sébastien Petit qui, contrairement à ses adversaires, ne bénéficiait pas d’une parfaite connaissance du tracé italien.

Nouveau succès européen pour Pierre Courroye
De son propre aveu, Pierre Courroye a remporté ce week-end à Ascoli, sa plus belle victoire jusqu’à présent en Course de Côte. Il faut dire que le Champion de France a connu un week-end sans encombre.

Arrivé jeudi au pied du Col San Marco, il a pu prendre le temps de découvrir le tracé long d'un peu plus de 5 kilomètres : « C’est très varié, avec quelques virages rapides sur le bas du parcours, sinueux sur le milieu avec quelques épingles et autres virages serrés, et très rapide sur le haut du parcours », analysait-il. Un tracé qui allait immédiatement lui plaire, même s’il ne convenait pas vraiment à sa McLaren MP4 12C, car étroit et bosselé, avec des parties ou le revêtement commence à se dégrader.

Mais pour Pierre, les deux séances d’essais inscrites au programme du samedi se passaient sans le moindre problème : « J'ai pu prendre correctement mes marques pour le lendemain. Dès la première montée d'essais, j'ai réalisé un beau chrono à une seconde de l'ancien record de la catégorie, mais pas le meilleur temps car la Ferrari de Peruggini était une seconde devant moi. »

Malgré un manque de grip, Pierre haussait le ton lors de la seconde manche d'essais et réalisait le meilleur chrono de la Catégorie 1, et d’un groupe GT particulièrement relevé, avec la présence des meilleurs pilotes GT européens, notamment Peruggini et Iacoangeli : « La journée s’est bien terminée, ce qui laissait présager une belle bagarre le dimanche, je savais alors que j'allais devoir batailler fort. »

Dimanche, ce sont deux montées de course qui attendaient Pierre Courroye. Le résultat final se faisant sur l’addition des deux montées, le droit à l’erreur est totalement interdit : « Lors de la première montée, avec de nouveaux pneus Michelin casi-neufs (10 km), je suis parvenu, malgré une connaissance encore insuffisante pour être parfaitement à l'aise sur le parcours, à signer le meilleur chrono en 2’28’’42, devant mon premier poursuivant », explique Pierre.

« Avec l’addition des deux montées, je ne devais rien lâcher sur la dernière. Mais je n'avais pas le droit à l'erreur si je voulais garder ma première place, j'ai donc un peu roulé sur la retenue sur le bas du parcours, mais j'étais plus vite dans le haut du parcours. Je n'améliore pas le chrono mais je signe de nouveau le meilleur temps en 2’29’’ ! » Une performance qui permettait au jeune Champion de France de remporter la manche italienne du Championnat d’Europe, sur un tracé qu’il découvrait, et face à des habitués de l’épreuve. Belle perf !

D’autant plus belle que Pierre utilisait les mêmes pneus – qui comptaient déjà une dizaine de kilomètres – sur les deux montées, alors que ses adversaires chaussaient des gommes neuves sur chacune des montées. Une nouvelle victoire importante, qui permet à Pierre Courroye de conserver la tête du Championnat d’Europe de la Montagne, Catégorie 1.


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