La Pommeraye : Entretien avec Stéphane Besnier

Soutien total des élus, augmentation du nombre des engagés, implication de nouveaux bénévoles, accroissement du nombre de partenaires… Tout est réuni pour que l’édition 2016 de la Course de Côte de La Pommeraye soit une véritable fête du sport automobile. Les voyants sont au vert, et Stéphane Besnier, le Président de Pommeraye Sport Auto, a de multiples raisons d’être confiant, à quelques jours du coup d’envoi de cette cinquième manche du Championnat de France de la Montagne.

Si dans son tracé le parcours de la Course de Côte de La Pommeraye reste identique à celui de la dernière édition, en revanche de gros efforts ont été consentis pour ce qui est du revêtement : « Grâce au soutien du Conseil Départemental de Maine et Loire, l’enrobé a été totalement refait à neuf, depuis l’ancienne épingle jusqu’à la ligne d’arrivée », précise Stéphane Besnier.

La sécurité n’a pas été oubliée et là encore le Département a fait de gros efforts : « Plusieurs rails de protection, qui avaient tendance à s’affaisser, ont été changés. D’autres ont été ajoutés, afin de parfaire la sécurité tout au long du parcours », explique Stéphane Besnier. « Le tracé de notre épreuve est considéré comme une ’’route test’’ par les élus du département. De ce fait, nous sommes systématiquement conviés aux réunions ayant pour thème l’amélioration de cette départementale, et cela nous permet de bénéficier des dernières innovations. Nous avons la chance d’avoir des élus qui, lorsqu’elles sont légitimes, portent une attention particulière à nos demandes, et savent réagir en conséquence. »

Résidents et Municipalité totalement impliqués
La Course de Côte de La Pommeraye est vécue comme une véritable fête, tant pour les résidents du village que pour les commerçants. Les Pommeréyens sont attachés à leur épreuve, et tiennent à ce que les paddocks soient installés au cœur de la commune : « Nous bénéficions d’un accueil exceptionnel auprès des résidents. La municipalité est également à notre écoute, et répond pour le mieux à nos attentes. Nous avons demandé, par exemple, que soit supprimé le dos d’âne qui se trouvait à la sortie du parc. Ce qui a été fait, et devrait apporter un confort supplémentaire aux concurrents. »

Depuis le 15 décembre 2015, La Pommeraye est devenue commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Mauges-sur-Loire. Un changement dans la continuité, puisqu’il n’affectera pas les rapports cordiaux, tissés au fil des éditions, entre la municipalité de La Pommeraye et l’organisateur de l’épreuve : « Nous avons eu l’occasion de rencontrer notre nouveau Maire, qui nous a confirmé que les dispositifs existants seraient reconduits, et que nous pourrions toujours disposer des services municipaux pour nous aider dans la mise en place de notre épreuve. »

A ce titre, des travaux ont été réalisés à la sortie de la chicane ’’Momotte’’ : « La municipalité a joué le jeu, et a pris à sa charge l’aménagement de vibreurs de types circuit, bien plus sécurisant que les installations que nous avions précédemment. »

Comme l’an dernier, les spectateurs toujours nombreux à ’’La Passerelle’’, passage incontournable de l’épreuve, pourront s’installer sur une tribune mise à leur disposition : « Elle change juste d’emplacement et sera située de l’autre côté de la route. Cela permettra aux premiers rangs de bénéficier d’une visibilité qu’ils n’avaient pas l’an dernier. »

Des spectateurs qui pourront assister au podium qui se situera aux abords de ’’La Passerelle’’, avant que l’ensemble des vainqueurs de groupes et de classes ne soient récompensés sous la structure A.C.O installées dans le parc concurrents : « Nous laisserons suffisamment de temps entre les podiums et la remise des prix, afin que les spectateurs présents sur la course puissent nous rejoindre au parc », précise Stéphane Besnier.

Bien évidemment les indissociables Marc Fleury et Steve Rinsoz seront de la fête aux volants de leurs BMW pour offrir aux spectateurs de magnifiques passages en Drift. Ils seront rejoints cette année par Kevin Col, animateur du Championnat de France de Drift, qui est soutenu par la société HP Performance : « Comme l’an dernier, l’Ecurie Anjou, club de collectionneurs de magnifiques mécaniques, fera une parade durant la journée de dimanche. »

L’élite des Montagnards aux rendez-vous angevin
Plus d’une centaine de concurrents seront au départ de cette 52ème édition de la Course de Côte de La Pommeraye. Certes les organisateurs peuvent toujours espérer mieux, mais ce que veut avant tout retenir le président de Pommeraye Sport Auto, c’est la qualité du plateau : « Les meilleurs seront là… Que dire de mieux, nous aurons au départ tous les ténors du Championnat tant du côté Sport que du côté Production. Et cette année le plateau est d’une exceptionnelle qualité. »

La Course de Côte de La Pommeraye est aujourd’hui un événement incontournable de la Région Pays de Loire, ce qui n’est pas pour déplaire à Stéphane Besnier : « Nous prenons conscience, au fil des éditions, de l’engouement que suscite notre épreuve. J’en veux pour preuve le nombre de partenaires qui font la démarche de nous rejoindre. Les médias nous portent aujourd’hui une attention particulière, et nous accueillons de nouvelles équipes de bénévoles, prêtes à s’investir sur notre événement. Tout laisse à penser que nous avons tous les éléments pour réussir. »

Bien évidemment le Président de Pommeraye Sport Auto tient à remercier l’ensemble des intervenants impliqués sur son épreuve : « Je me dois de citer la Région Pays de la Loire, Le Conseil Département de Maine-et-Loire, la Municipalité de Mauges-sur-Loire, Super U La Pommeraye, Le Courrier de l’Ouest et l’A.C.O. Je ne veux pas oublier ceux qui nous apportent une aide financière, parfois bien moins importante mais tout aussi utile. Au total, ce sont plus de 150 partenaires qui nous aident. Un immense merci à nos élus, à l’ensemble des bénévoles, aux riverains et aux habitants de La Pommeraye sans qui notre épreuve ne pourrait avoir lieu. Et bien évidemment un immense merci à tous les membres de l’équipe Pommeraye Sport Auto », conclut Stéphane Besnier.


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