Finale Coupe de France : Présentation

C’est le rendez-vous attendu par tous les pilotes qui durant la saison évoluent sur les Courses de Côte Régionales. La Finale de la Coupe de France de la Montagne est l’épreuve sur laquelle il faut s’illustrer. Et ils seront nombreux cette année encore à tenter de succéder à Pierre Mayeur en Sport et à Philippe Schmitter en Production.

Cela fait à présent plus de 20 ans que, du mois d’août de l’année précédente au mois d’août de l’année en cours, les amateurs s’affrontent sur les Courses de Côte régionales afin de s’imposer dans leur Ligues et d’obtenir leur ticket de qualification pour la Finale de la Coupe de France de la Montagne. Chaque Ligue qualifie un quota de pilotes, et pour cette édition 2022, ils seront près de 140 à retrouver le tracé des Sarmentelles Beaujolaises. Pour la troisième fois, c’est en effet sur ce parcours dédié à la finale, que l’ASA Beaujolais organise ce qui est pour les amateurs de Courses de Côte une véritable fête de fin de saison.

Sport : Mayeur pour se succéder à lui-même
En 2021, la lutte pour la victoire sur cette Finale de la Coupe de France de la Montagne fut particulièrement acharnée. Au final, pour 4 dixièmes, Pierre Mayeur imposait sa Martini MK 62 devant la Norma 2 litres de Marc Pernot. Cette saison, les deux hommes vont se retrouver, et si Pierre Mayeur lancera une nouvelle fois sa Martini MK 62 sur les 3.200 mètres du tracé rhodanien, Marc Pernot a de son côté troqué sa Norma M20 FC contre une Tatuus Formula Master qui pourrait s’avérer être une arme redoutable aux mains du Franc-Comtois.

Lorsque l’on fait le tour des forces en présence, on prend rapidement conscience qu’ils ne seront pas uniquement deux à prétendre à la victoire. Du côté des monoplaces tout d’abord, il faudra compter avec Marcel Sapin. Triple vainqueur de la Finale de la Coupe de France de la Montagne (2009, 2011, 2016), le pilote de l’ASA Beaujolais aura à cœur de s’illustrer à domicile au volant de sa Tatuus Formula Master.

Il faudra également compter avec les nombreuses F3 engagées, avec en tête de liste Didier Brun, particulièrement en verve sur les manches du CFM en cette fin de saison, et qui avait placé l’an dernier sa Dallara F302 à la troisième place de cette finale. A six reprises, Emeline Bréda a terminé première féminine sur cette finale. En tête du Championnat de France de la Montagne 2ème Division, l’Iséroise tentera de réaliser un doublé en imposant sa Dallara F311 dans le Beaujolais. Steeve Zerafa peut lui aussi se mêler à la lutte, alors que le plateau de F3 sera complété par la présence de Delphine Cursoux.

Dans la classe DE/1, on retrouvera Sébastien Godot qui, l’an dernier, avait créé la surprise en occupant le sommet de la hiérarchie à l’issue des essais. Roland Perrin évoluera en DE/2 avec sa Duqueine, tout comme Pascal Marais avec sa Mygale… Du côté des Formule Renault, face à Thierry et Benjamin Brenot, on retrouvera Stanislas Coquet, Stéphanie Tordeux, Yohan Bardin et Sébastien Pomaret.

Une douzaine de protos 2 litres seront de la partie, et parmi eux peut se trouver le vainqueur de cette finale. On pense notamment à Etienne Pernot qui cette année a enchainé les succès en CN/2 sur le championnat, à Dimitri Pereira, prétendant au titre sur le Championnat de France de la Montagne 2ème Division, et qui, comme Emeline Bréda, peut viser le doublé. Il faudra également suivre les prestations d’Anthony Gueudry, de Fabrice Gallo, de Freddy Cadot ou de Thibaut Mangin.

Deux pilotes, habitués du championnat, viendront se défier dans la classe E2-SC/1 aux volants de leurs Nova Proto NP-03. Et là encore, tant François-Xavier Thievant que Sébastien Jacqmin peuvent jouer les premiers rôles.

Habitués à s’affronter sur les épreuves du Championnat de France de la Montagne, Yves Tholy et Maxime Dojat ne manqueront pas de poursuivre leur duel pour la suprématie dans la classe CM. Tholy alignera son Speed Car GTR alors que Dojat sera au départ avec son TracKing. Dans cette classe il faudra suivre les TracKing de Frédéric Assenault et de Kevin Cesco Resia, mais également le BRC 49 Evo de Jean-Marc Tissot, le Silver Car de Gilbert Isabelle ou le Speed Car de Frédéric Rousseau.

Production : De nombreux prétendants
Les prétendants à la victoire seront également nombreux en Production. Si les vainqueurs des deux dernières éditions, Philippe Schmitter et Mathieu Nouet seront absents des débats, en revanche leur prédécesseur, Paul Reutter, sera bien présent dans le Beaujolais avec l’objectif d’aller chercher un nouveau titre.

Dans le clan des GTTS, on retrouve dans la classe reine, la Porsche 991 Cup de Paul Reutter, mais également la Volvo TC10 S60 de Pierre Beal, la Porsche 997 GT3 de Jean-Marc Gandolfo et la Ferrari 430 Evo de Vincent Lagache. Les jeux restent donc très ouverts.

Les débats seront également ouverts en GTTS/2 ou trois Peugeot RCZ – Patrick Thiebaud, Jean-Jacques Maurel et Rudy Ginard – seront opposées à la Honda S2000 de Franck Alloin. Le GTTS/1 nous proposera un duel de Mitjet avec la présence de Jean-Michel Godet et de Christophe Demare.

En GT Sport, Eric Michon alignera sa Ferrari F430 alors que Frédéric Santarelli sera présent avec la Ginetta G50 qu’il découvrait le week-end dernier à Limonest, et que Joël Richard évoluera au volant de sa BMW Z4M. La classe GT1 accueillera deux Lotus Exige aux mains de Léonard Lusardi et de Christophe Carrere.

Compte tenu des performances réalisées cette saison par les Supercopa, on peut s’attendre à ce qu’un pilote d’une des nombreuses espagnoles présentes dans le Beaujolais prétende au podium. Ce sera le cas de Julien Dupont, troisième ici-même l’an dernier et vainqueur du groupe A, de Nicolas Granier, de Geoffroy Bouhin, d’Alain Perraud, de Gilles Darmochod, de James Debeauvais ou de Frédéric Toubert. Mais les Peugeot 308 Cup ont démontré qu’elles pouvaient elles aussi se porter en tête du groupe A. Il faudra donc être attentif aux prestations de Jacques Paget, Nicolas Miclo et Laurent Bardin. Franck Perrin, qui cette année a réalisé un tour de France en étant présent sur l’ensemble des épreuves du CFM, sera également de la partie sur la finale avec sa Peugeot 207 LW.

Dans la classe A/3, face aux Clio Cup de François Fayet et Nicolas Catinot, on retrouvera la Nissan Almera de Michel Bineau, habitué des finales, mais également la Honda Civic de Patrick Ferrier et la Peugeot 206 de Romain Rebois. Dans la classe A/2, on retrouvera notamment les Citroën de Rémi Mabilon et de Richard Samani.

En 2021, c’est Alexandre Garnier qui avait imposé sa BMW M3 en groupe N. Il tentera de rééditer cette année, mais devra pour cela devancer des adversaires qu’il connait bien pour les côtoyer sur les manches du Championnat de France de la Montagne. Bien évidemment, Sébastien Lemaire fait figure de favori, mais il faudra compter avec la toute nouvelle Championne de France de la Montagne Production, Morane Cat-Mackowiak. D’autres M3 seront de la partie avec la présence de Tom Pereira, Jean-Marc Onuspi et Francis Marie. Il ne faut pas oublier Gaëtan Jeannel qui avec sa Mitsubishi Lancer peut s’avérer un adversaire redoutable, ou Stéphane Pecate avec Subaru Impreza.

La classe N/3 sera le théâtre d’une opposition familiale entre Sébastien Dubuis (Honda Civic) et son fils Lucas (Renault Clio). Dans la classe N/2 on retrouvera les Citroën de Benjamin Thiebert, Jordan Bremond et Marie Ottavi face aux Honda de Damien Croze, Régis Pierrat, Patrice Taboulet, Bernard Sautereau, et la Peugeot 106 de Mickael Bremond.

En F2000, les Honda Civic de Jérôme Kerdraon (vainqueur en 2021) et de Ferdinand Loton pourraient bien se livrer un duel, arbitré par la Renault Clio de Christian Boullenger ou celle de Damien Kosk. Il faudra également compter avec la BMW 318 Compact de Jean-Claude Godot et la Peugeot 206 S16 d’Alexandre Vallon.

La classe F2000/2 devrait être animée avec la présence notamment de la Peugeot 205 de Sébastien Rochatte, des Citroën Saxo de Ludovic Klein, Julien Vernier et Reinold Lafaye, de la Honda Civic d’Antoine Esturillo et de la Renault Mégane de Marie Cammares.

On ne peut pas éliminer les FC de la course au titre. Certains pilotes sont en effet en mesure de jouer les premiers rôles sur cette finale. Ce sera le cas de Joël Cazalens avec sa Scora Type 2, de Patrick Ramus ou d’Arnauld Vermersch avec leur Simca 1000.

3ème MONTÉE DES SARMENTELLES BEAUJOLAISES
Finale de la Coupe de France de la Montagne 2022, les 24 & 25 septembre, à 30 km de Villefranche-sur-Saône (Rhône)
3ème édition, organisée par l’ASA Beaujolais
Longueur : 3.200 mètres – Pente Moyenne : 5 %

Liste des Engagés de la Finale de la Coupe de France :

Finale : Liste des Engagés

 


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