FIA Hill Climb Masters : Présentation

C’est LE rendez-vous le plus prisé de l’Elite des Montagnards européens. Tous les deux ans, les meilleurs pilotes évoluant en Course de Côte se retrouvent pour une confrontation dans le cadre des FIA Hill Climb Masters. Cette année, du 8 au 10 octobre, c’est au Portugal que se tiendra la 4ème édition d’une manifestation devenue incontournable.

En 2014, c’est au Luxembourg, sur le tracé de la Course de Côte d’Eschdorf, que se déroulait la toute 1ère édition des FIA Hill Climb Masters. Deux ans plus tard, Sternberk en République Tchèque accueillait la 2ème édition. En 2018 les Stars italiennes de la discipline évoluaient à domicile à Gubbio, et initialement c’est en 2020 qu’aurait dû se tenir la 4ème édition organisée au Portugal. La crise sanitaire a contraint la FIA à reporter l’épreuve d’un an, mais si la date change, le lieu reste le même puisque c’est la ville de Braga qui sera le centre névralgique de cette édition. Les animateurs du Championnat d’Europe retrouveront pour l’occasion un tracé qu’ils connaissent bien puisque les FIA Hill Climb Masters reprennent un tronçon long de 2970 mètres de la Rampa da Falperra. Près de 160 pilotes seront au départ, représentant 19 pays dont 15 participent à la Coupe des Nations.

Catégorie 2 : Voitures de Compétition FIA
Ouverte aux voitures détenant un passeport technique national et répondant aux prescriptions de l’Annexe J de la FIA, la catégorie 2 accueille protos et monoplaces. Parmi les ténors de la catégorie, on retrouvera ceux qui trustent les titres de Champions d’Europe depuis plus de 10 ans, les Italiens Christian Merli (Osella FA30) et Simone Faggioli (Norma M20 FC). Tout laisse à penser que les deux hommes vont engager un nouveau duel, mais qui pourrait bien être arbitré par des pilotes français. C’est en effet dans cette catégorie qu’évoluent le vainqueur de la Coupe d’Europe, Sébastien Petit (Nova Proto NP01), et le troisième du Championnat de France 2021, Fabien Bourgeon, qui affrontera le tracé portugais au volant de sa Revolt 3P0. Les quatre pilotes ont un point commun, celui de disposer de moteur V8 de 3 litres de cylindrées.

Ce n’est pas le cas de l’Espagnol Joseba Iraola, qui avec sa Nova Proto NP01 sera propulsé par un moteur Honda turbocompressé, mais bridé. Ce sera également le cas de l’Italien Luigi Fazzino dont l’Osella PA2000 dispose d’une motorisation Peugeot, elle aussi turbocompressée.

Il faudra également suivre dans cette catégorie 2 le Proto BRC du Champion d’Espagne Javier Villa, la Silver Car EF10 de l’Andorran Raul Ferre ou les Osella PA21 JrB du Champion du Luxembourg Canio Marchione. Côté Français, c’est dans cette catégorie 2 qu’est inscrite la Formule Renault de Baptiste Tognet-Bruchet.

Catégorie 4 : Open « Voitures de Compétition »
On y trouve les voitures de compétition biplaces, ouvertes ou fermées, ainsi que les monoplaces ne répondant pas aux prescriptions de l’Annexe J, mais strictement conformes à la réglementation nationale de leur ASN. Au premier rang des pilotes engagés dans la Catégorie 4 figure Geoffrey Schatz, donné favori de ses Masters par bon nombre d’observateurs, et notamment par le Champion d’Europe Christian Merli. Le triple Champion de France dispose avec sa Nova Proto NP01 d’une arme redoutable, car contrairement aux voitures de la catégorie 2, le moteur Oreca turbocompressé qui le propulse est débridé. Le talent dont à fait preuve le Bourguignon ces dernières saisons est un atout supplémentaire. Sont également engagées dans cette catégorie 4 l’Osella PA30 de Cyrille Frantz et la Norma M20 FC de Kevin Petit, disposant d’un V8 de 4 litres de cylindrée.

C’est également dans cette catégorie qu’évoluent bon nombre de pilotes britanniques qui disposent chez eux de règlements techniques très ouverts. De ce fait, ils peuvent aligner de véritables monstres mécaniques de plus de 650 chevaux pour 420 kilos.

De nombreux Protos CM animeront cette catégorie avec la présence notamment du Speed Car de Yves Tholy. Maxime Cotleur défendra également ses chances au volant de sa Norma M20 FC 2 litres.

Catégorie 1 : Voitures fermées FIA
Elle est ouverte aux voitures détenant une Fiche Technique Pf et un passeport technique national répondant aux prescriptions techniques de l’Annexe 3 au Règlement  Sportif pour les groupes 1, 2, 3, 4, 5. Ils seront plus de 60 concurrents à évoluer dans une catégorie divisée en cinq groupes en fonction du « Facteur de Performance ». C’est dans ce groupe que l’on retrouve les Mitsubishi sur-vitaminées et « Bergmonsters » comme les surnomment les passionnés de Courses de Côte.

Le Suisse Ronnie Bratschi et les Polonais Michal Ratajczyk, Daniel Stawiarski, Szymon Lukaszczyk et « Dubai » aligneront leurs surpuissantes Mitsubishi et seront confrontés notamment à l’Alfa Romeo 4C Picchio de l’Italien Alessandro Gabrielli.

Mais il est clair que les GT auront également leur mot à dire avec la présence du Champion de France en titre, Ronald Garcès avec son Audi R8 LMS Ultra, et de celui qui l’a précédé à huit reprises, Nicolas Werver, qui aligne sa Porsche 997 GT2. L’Espagnol José Antonio Fombona (Lamborghini Huracan), de l’Italien Luca Gaetani (Ferrari 488 Challenge) seront également de la partie.

Le Champion de France de la Montagne 2ème Division Production et vainqueur du Trophée FFSA Groupe A, Stéphane Garcia, aligne sa Peugeot 308 Cup. Il sera accompagné de son adversaire habituel, Jean-Pierre Pope, également au volant d’une Peugeot 308 Cup. C’est dans cette catégorie que l’on retrouve la Citroën C2 16S de la Championne de France Production Aurore Dodille.

Catégorie 3 : Open « Voitures de Production »
La catégorie est réservée aux voitures fermées ne répondant pas aux prescriptions techniques de l’Annexe 3 au Règlement Sportif, mais strictement conformes à la réglementation nationale de leur ASN. La majorité des pilotes féminines et des jeunes de moins de 25 ans évoluent dans cette catégorie.

Parmi les pilotes français alignés en Open Voitures de Production, on retrouve la Seat Léon Supercopa de Sarah Bernard-Louvet, la Renault Mégane R.S de Pascal Cat, la Peugeot 106 XSI d’Elodie Lafosse.

Coupe des Nations
Ce ne sont pas tant les performances qui comptent que la régularité. En effet, le classement de la Coupe des Nations se basera sur un indice de régularité plutôt que sur la vitesse pure. De cette manière, un pays qui n’engage pas de prototype ou de monoplace peut malgré tout viser la victoire. Quinze pays, alignant chacun quatre pilotes, seront en lice pour décrocher cette Coupe. L’équipe de France, sous la direction de son Capitaine Jean-Marc Roger, sera composée de Geoffrey Schatz, Ronald Garcès, Fabien Bourgeon et Kevin Petit.

Le programme
Dès le jeudi 7 octobre dans l’après-midi débuteront les contrôles techniques et administratifs qui se poursuivront le lendemain vendredi. A l’issue de ces vérifications, vendredi soir, les concurrents prendront part à la parade des pilotes et des nations dans le centre-ville de Braga.

La journée du samedi 9 octobre sera consacrée aux essais (3 montées) qui débuteront dès 10h00. Dimanche, à partir de 9h, débuteront les trois montées de course. Le classement individuel sera déterminé sur la meilleure des trois manches de course et permettra d’établir le classement et l’attribution des médailles d’or, d’argent et de bronze dans chacune des quatre catégories. Pour la Coupe des Nations en revanche, le classement sera établi au meilleur indice de régularité des pilotes.

 


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