
Pour son retour sur le Championnat Sport, au volant d’une Tatuus Formula Master, Sarah Bernard-Louvet réalise une nouvelle fois une excellente saison qui lui permet d’accrocher la deuxième place du Challenge Open DE/8.
Maîtriser les chevaux est une passion innée pour Sarah Bernard-Louvet. Dès l’âge du 8 ans, la jeune Lyonnaise assouvissait son amour immodéré pour les chevaux en participant à ses premières compétitions d’équitation. Aujourd’hui, c’est en sa qualité de kiné équin, spécialisée dans la préparation et la récupération des chevaux que Sarah apporte un soin particulier à des somptueux destriers.
Si elle a appris à bichonner les équidés, Sarah Bernard-Louvet a su également très rapidement dompter les chevaux vapeurs dont disposaient les différentes voitures qu’elle a pu aligner en compétition. C’est au volant d’une Formule Renault que lui confiait son père, Jean-Jacques Louvet, que Sarah fera ses premières apparitions sur le Championnat de France de la Montagne. Après deux saisons à animer le Challenge Open DE/7, elle s’installait en 2017 derrière le volant d’une Dallara F303. Une saison de découverte de la Formule 3 qui se soldait par un titre de Championne de France de la Montagne Sport.
Elle se relançait en 2018 avec la ferme intention de conserver sa couronne, mais lors de sa participation à la Course de Côte de Saint Gouëno, un incendie sur sa monoplace sera à l’origine d’une fin prématurée de sa campagne de France. Elle fera son retour sur le CFM au mois d’août 2021, cette fois au volant d’une Seat Léon Supercopa. Et en ne participant qu’à une demi-saison, elle signait plusieurs victoires en groupe A et accrochait la deuxième place du Challenge Open A/5. Sarah aura même l’occasion de s’illustrer à l’international en étant la première féminine à décrocher une médaille de bronze sur les FIA Hill Climb Master disputés à Braga au Portugal.
En 2022, Sarah Bernard-Louvet lançait une nouvelle fois sa Seat Léon Supercopa MK3 sur le championnat. Et une nouvelle fois elle n’allait prendre part qu’à une demi-saison. En attente d’un heureux événement, elle stoppait sa saison à Saint Gouëno et confiait le volant de sa véloce espagnole à son conjoint, Rémi Bernard, qui ne manquera pas à son tour de se mettre en valeur. Au mois d’octobre, Sarah donnait le jour à un petit James Philip avant de commencer à préparer activement la suite de sa carrière sportive.
En 2023, elle délaissait le Championnat Production pour aligner une Tatuus Formula Master dans la catégorie Sport. Une première approche qui lui permettait d’accrocher la deuxième place du Challenge Open DE/8. En 2024 Sarah retrouvait le volant d’une Cupra Léon Supercopa MK3 pour une saison qui sera marquée par les déconvenues et notamment par un accident provoqué par un chauffard. Sur le chemin du retour de La Pommeraye, le fourgon et la remorque conduits par Rémi seront percutés par une voiture. Les dommages occasionnés sur sa Supercopa contraignaient Sarah à mettre sa saison entre parenthèses.
Nouveau départ en Tatuus Formula Master
Drakkar, partenaire principal de Sarah Bernard-Louvet, reste un soutien indéfectible de la Championne de France 2017, et à l’heure d’établir le programme 2025, cet important sponsor ne cachait pas son inclination pour le Championnat Sport : « Nous avons discuté pour savoir quels étaient leurs souhaits et il s’est avéré que du côté de chez Drakkar on ne cachait pas une certaine nostalgie des saisons passées en monoplace. Leur attirance pour ce type de voiture nous a donc incité à porter notre choix sur la Tatuus Formula Master », confie Sarah.
La Lyonnaise souscrivait immédiatement au choix de son principal partenaire, elle-même appréciant d’évoluer dans le cockpit d’une monoplace. C’est du côté du Kenol Racing Team que Sarah Bernard-Louvet allait trouver sa nouvelle monture. Une auto qui évoluait alors en circuit et qu’elle récupérera quatre jours seulement avant la Course de Côte du Col Saint-Pierre : « Ça ne nous laissait que peu de latitude pour la préparer correctement. Nous avons eu juste le temps de la mettre au poids stipulé par la réglementation et de fabriquer un siège. Nous avions donc la contrainte de débuter la saison sans avoir pu revoir le set-up de la voiture », précise Sarah qui se contentait de quatre tours du circuit du Bourbonnais avant de rejoindre Saint-Jean-du-Gard. « Ça me donnait juste l’opportunité de voir que tout fonctionnait et d’avoir la certitude que je puisse m’adapter à cette auto. Pour le reste nous avons passé quatre jours non-stop pour réaliser un siège, faire la déco et lester la voiture pour qu’elle affiche le poids requis. »
En ayant comme contrainte de découvrir le maniement de sa nouvelle monoplace, Sarah Bernard-Louvet ne voulait pas afficher en début de saison des prétentions déraisonnables : « L’objectif était avant tout de figurer en bonne place parmi les animateurs de ma classe, de ne pas faire de la figuration, mais de démontrer que je pouvais être une réelle adversaire. Je voulais avant tout améliorer les chronos que j’avais pu signer précédemment avec la Tatuus Formula Master dont je disposais quand je roulais au sein du Sébastien Loeb Racing. Je voulais impérativement aller plus vite. »
Pour ce qui est de la conquête d’un nouveau titre de Championne de France, là encore Sarah se voulait mesurée dans ses ambitions : « Sur le papier, je savais que Mylénia (Machado) disposait d’une voiture plus performante que la mienne et que Jennifer (La Monica) serait une concurrente de taille avec sa Norma. J’avais espoir d’être dans le jeu, mais consciente que ça serait compliqué de prétendre à la couronne. D’autre part je grillais un joker en n’étant pas au départ de la Course de Côte de Bagnols-Sabran en début de saison, et mon calendrier initial ne comptait que dix manches du championnat, il m’était donc difficile de rivaliser face à des adversaires qui disposaient d’un programme complet. Il était logique donc de faire preuve d’humilité, même si bien évidemment j’aurais apprécié de me battre pour le titre. »

Absente à Bagnols-Sabran, c’est sur les pentes du Col Saint-Pierre que Sarah Bernard-Louvet débutait sa saison, dans des conditions difficiles, la météo qui sévissait sur les cévennes mi-avril étant fortement pluvieuse : « J’abordais cette épreuve comme une séance d’essais grandeur nature », confie-t-elle. « La voiture était dans une configuration type circuit et nous avons donc passé le week-end à essayer de trouver les réglages les mieux adaptés à la course de côte. Nous avons apporté des modifications à l’issue de chaque montée afin d’engranger un maximum d’enseignements, tant sur le châssis, les amortisseurs que sur les pneumatiques. De ce fait le résultat était secondaire, l’important était de prendre la mesure de l’auto et de me familiariser à nouveau avec les vitesses qui sont bien différentes de celles que l’on peut atteindre avec la Cupra. C’était un défi, nous l’avons relevé au mieux », estime Sarah qui se classait deuxième du DE/8 et qui remportait à Saint-Jean-du-Gard la Coupe des Dames.
A Abreschviller Sarah Bernard-Louvet retrouvait un tracé qu’elle apprécie particulièrement et sur lequel elle avait hâte de s’exprimer : « Malheureusement les essais ne se passent pas aussi bien que prévus, je suis assez loin de mes adversaires directs. Là encore nous ne disposions pas des réglages les mieux adaptés au profil de l’épreuve et nous avons dû apporter des changements tout au long du week-end. L’équipe Krafft a travaillé jusqu’à très tard samedi soir pour que je puisse disposer d’une auto performante dimanche, et ça a payé. Je reconnais que ce ne fut pas facile, mais avec le recul ce fut certainement un de mes meilleurs week-ends de l’année », estime Sarah qui se classait onzième au scratch et s’imposait en tête de la classe DE/8.
La Course de Côte d’Hébécrevon donnera lieu à une bagarre particulièrement engagée entre Sarah et David Diebold. Et si le Varois parvenait à remporter la classe, ce n’est qu’avec une seconde huit d’avance sur sa rivale : « J’ai vécu un super week-end sur un tracé que j’affectionne. La mission était de réellement rivaliser avec David que je connaissais finalement assez peu avant de débuter la saison, même si je savais qu’il avait un très bon niveau. J’avoue que la performance n’est pas à la hauteur de ce que j’envisageais, mais la météo ne nous a pas épargné et dans ces conditions il était difficile de réaliser des prouesses. »
Face à Fabien Ponchant et David Diebold, Sarah Bernard-Louvet se classait troisième du DE/8 à La Pommeraye à l’issue d’un week-end difficile : « Ça a mal débuté parce que je casse un pignon de premier rapport sur la première montée d’essais. Grâce à l’aide de David (Diebold) qui m’a prêté un pignon nous avons pu réparer. Pour le reste, je dois reconnaitre que ce n’est pas le tracé sur lequel je suis le plus à mon aise. Avec la Cupra j’ai connu deux ou trois petits soucis sur cette épreuve et je n’ai pas voulu tenter le diable. J’ai fait preuve de sagesse, ça se ressent sur les chronos. Malgré tout j’ai pu chasser ''le chat noir'' qui me hantait sur cette épreuve, et à ce titre le week-end est une réussite. »
Comme tous les animateurs du championnat, Sarah apprécie l’ambiance festive et l’accueil que réservent les organisateurs de la Course de Côte de Saint Gouëno. Mais l’épreuve bretonne ne lui a pas laissé que de bons souvenirs. C’est ici-même qu’en 2018 l’incendie de sa Formule 3 l’avait contrainte à mettre un terme prématuré à sa saison : « J’avoue que je n’avais pas prévu de me rendre à Saint Gouëno, mais c’était une demande de notre partenaire. Malheureusement j’ai dû composer avec des problèmes de freins et je n’ai pu prendre part qu’à deux des quatre montées de course », rappelle Sarah qui sera absente sur la première et troisième ascensions. « L’important était avant tout de faire un cumul, sans commettre d’erreur. De ce fait mentalement j’abordais les montées avec comme principale préoccupation de rejoindre l’arrivée, et sans chercher réellement à signer un excellent chrono. »
A Marchampt, Sarah Bernard-Louvet positionnait une nouvelle fois sa Tatuus Formula Master à la deuxième place de sa classe, et remportait dans le Beaujolais la Coupe des Dames : « Ce fut un super week-end de compétition durant lequel je retrouve réellement de la performance. J’ai tenu la tête de la classe jusqu’au départ de la dernière montée avant de me faire devancer par David (Diebold) qui a toujours tendance à rouler très fort sur l’ultime ascension. De mon côté j’ai commis une petite erreur qui me prive d’un succès, mais la performance est au rendez-vous ce qui me satisfait pleinement. J’ai le sentiment d’avoir pu mettre la pression sur mes adversaires, et c’est réjouissant. »

Après Marchampt, Sarah retrouvera le volant de sa Cupra Léon Supercopa MK3 qu’elle engageait sur la Course de Côte Régionale de Courpière : « C’est une course qui se situe à côté de chez nous. La Cupra étant à la vente, nous avons décidé de l’engager pour la montrer à d’éventuels acheteurs, mais sans avoir le moindre objectif sur cette épreuve », avoue Sarah qui ne fera rien de moins que de s’imposer en tête du Production : « Ça démontre de la plus belle des manières que la Cupra est compétitive. Ma dernière apparition avec la Cupra ne s’était pas vraiment bien passée, ce succès permet de briser le mauvais sort. Je pense avoir vécu là un de mes meilleurs week-ends de course de cette saison. »
A l’occasion de la Course de Côte de Vuillafans, Sarah Bernard-Louvet retrouvait le volant de sa Tatuus Formula Master : « J’avoue que j’avais hâte d’aborder ce tracé qui demande beaucoup d’engagement », confie la Lyonnaise. « Les essais se sont plutôt bien passés et j’étais satisfaite. Mais dimanche, sur la première montée de course du jour, je percute une pierre ce qui endommage un pneu du seul train de Pirelli dont je disposais. Cela m’a obligé à changer d’option pneumatiques, mais sans avoir le temps de modifier le set-up. Le comportement de l’auto étant modifié, je me suis sentie obligée de rouler pour scorer, sans être trop loin des autres, mais sans aller chercher les limites de la voiture. Mentalement ce fut assez compliqué parce que j’estime ne pas avoir fait les bons choix et que de plus la pierre que j’ai percutée a ensuite été heurtée par David (Diebold) et que ça le pénalise également. »
A Dunières, le week-end de Sarah Bernard-Louvet prenait fin dès les essais. La jeune femme était en effet victime d’un accident survenu en dehors de la piste. Au moment de s’extraire de sa Tatuus, la monoplace avançait et lui bloquait une cheville. Blessée, Sarah ne pourra pas poursuivre sa course : « Je tiens à remercier Mylénia (Machado) et Tom (Diebold) qui m’ont aidé parce que je n’étais plus en mesure de me déplacer toute seule. »
Même si elle n’était pas totalement rétablie, Sarah, compétitrice dans l’âme, ne manquait pas d’honorer son engagement sur la Course de Côte Régionale de Cacharat où elle retrouvait sa Cupra MK3 et la plus haute marche du podium en Production : « Même si ma cheville était encore douloureuse, je tenais vraiment à être au départ de Cacharat parce que j’avais en ligne de mire le Mont-Dore où je voulais aligner la Cupra. Avec un strapping à la cheville, sans être totalement opérationnelle, je n’avais pas d’autre prétention que de rouler. Et finalement la victoire sera au bout ce qui est toujours réjouissant. »
Le tracé du Mont-Dore convient parfaitement à la Cupra Léon Supercopa MK3 et Sarah avait hâte d’affronter les pentes qui mènent au sommet du Col de la Croix Saint-Robert : « J’avais un objectif pour ce week-end, c’était de battre le chrono réalisé par Rémi (Bernard, son mari) avec la Cupra en 2022. J’y suis parvenue de quelques dixièmes et c’est pour moi une belle satisfaction. C’est toujours sympa d’aborder un week-end sans pression, sachant que le résultat n’a aucune espèce d’importance pour le championnat. »
Turckheim sera également un week-end de réussite pour Sarah qui en terminant deuxième du groupe DE derrière la F3000 de Miguel Vidal, imposait sa Tatuus Formula Master dans la classe DE/8 et remportait la Coupe des Dames : « J’avais à cœur de retrouver le volant de ma monoplace et je voulais à la fois me faire plaisir et marquer le coup. Ce fut un week-end durant lequel j’ai été compétitive, avec un soutien sans faille du Krafft Racing qui a été en permanence derrière moi. J’étais dans les meilleures conditions pour progresser. Je signe mon meilleur chrono dimanche matin alors que David a bataille tout le week-end pour la victoire qui finalement me revient pour deux dixièmes. Je suis très fière de ce résultat, pour moi le plus beau de la saison. »
Durant son enfance, Sarah résidait à quelques kilomètres de Limonest. L’épreuve rhodanienne est donc pour elle une course à domicile sur laquelle elle espérait concrétiser les bons résultats enregistrés jusque-là. Mais la météo capricieuse allait en décider autrement : « J’ai surtout pris de mauvaises décisions, notamment en ne m’alignant pas sur la première montée de course du samedi soir disputée sous une pluie battante », se souvient-elle. « Les prévisions annonçaient du soleil pour le lendemain, mais finalement nous avons dû composer avec une alternance de pluie et quelques apparitions du soleil. Ce tracé est très compliqué pour moi et je ne voulais pas prendre de risque pour ne pas rater la Finale de la Coupe de France sur laquelle j’étais qualifiée. Dimanche matin je ne fais pas une excellente montée sur une route humide et sur la montée suivante, la seule sur laquelle la pluie était absente, je pars en tête-à-queue. Je n’ai pas fait de dommage, mais je n’ai pas voulu prendre de risque en allant chercher un cumul sur la toute dernière montée, et j’ai donc préféré renoncer pour ne pas entamer ma confiance avant la finale. »
La saison de Sarah Bernard-Louvet se conclura à La Canourgue où elle prenait part à la Finale de la Coupe de France de la Montagne : « Ce fut vraiment un excellent week-end de compétition. Nous avons apporté de nombreuses modifications à la voiture qui lors de cette finale était confiée à Alain Richard qui est un excellent metteur au point et qui connait parfaitement la Tatuus. Les changements qu’il a apportés m’ont obligé à un temps d’adaptation, mais j’étais ravie de disposer d’une monoplace avec laquelle je me sentais pleinement en confiance. Sur ce tracé compliqué, étroit et rapide, je pense avoir réalisé une de mes meilleures performances, même si ce n’est pas totalement flagrant sur le chrono », explique Sarah qui terminait deuxième de sa classe derrière la Tatuus Formula Master de Steeve Zerafa.
Succès de classe sur le CFM, en Production avec la Cupra
Durant cette saison 2025, Sarah Bernard-Louvet a eu l’occasion de signer plusieurs victoires de classe au volant de sa Tatuus Formula Master, d’imposer sa Cupra MK3 sur deux épreuves régionales, d’accrocher la deuxième place du Challenge Open DE/8 et de terminer douzième du Championnat de France de la Montagne. De quoi être pleinement satisfaite : « Ce fut certainement ma plus belle saison depuis mes débuts, j’ai pris un plaisir fou, rencontré des personnes incroyables, j’ai eu la chance de briller sur les épreuves régionales et je remporte trois Coupes des Dames sur le Championnat, en étant comme de nombreux concurrents, pénalisée par la pénurie de pneumatiques. Tout cela démontre que nous avons été solides. Ce que je retiens avant tout c’est que je me suis fait énormément plaisir au volant de cette voiture, ce qui est la base de notre engagement en sport automobile. J’ai également eu la chance d’intégrer le Krafft Racing, une équipe hyper sympa au sein de laquelle nous avons été super bien accueillis et qui m’a apporté un excellent soutien. Nous avons également beaucoup rigolé avec notre ami Yohan Bardin, ce qui est un plus appréciable. »

A l’issue de cette saison 2025, Sarah Bernard-Louvet n’oublie pas tous ceux qui par leur soutien lui ont permis de vivre cette excellente campagne de France : « Je souhaite remercier tous nos fidèles partenaires sans qui rien ne serait possible. Un mot en particulier pour notre partenaire titre Drakkar qui me suit depuis mes années F3 et avec lequel aucun rêve ne paraît impossible. Merci pour votre soutien sans faille. Cette saison a été extrêmement complète et dense et je souhaite remercier les mécanos du team Krafft pour leur travail et leur gentillesse, mais également Stéphane qui a su me cerner et m'apporter beaucoup, principalement sur la gestion du mental en course. Merci à mon mari Rémi qui fait tout son possible pour que chaque week-end se déroule dans les meilleures conditions. Ma belle-famille, mon père, ma sœur, mes proches et mes amis dont le soutien m'est indispensable. Rendez-vous en 2026… Je conclurais par un immense merci à mes partenaires : Résidence Maquis Bella Vista, Travaux étanchéité Corse, Poilane, Aiguilly Recyclage, Corgier, Adhevif, Contrôle technique de Renaison, Unik Moto Roanne, Adhe Custom, ELF, Krafft Racing, ASC Racing parts, ARB, Drakkar. »
Pilote, Sarah Bernard-Louvet est également partie prenante dans l’évolution de la course de côte. Elle a intégré cette saison, au sein de la FFSA, le DSN Route (Directoire Sportif National) et œuvre donc à l’établissement des règles qui régissent la discipline : « Je remercie ceux qui m’ont proposé cette mission et qui m’ont accordé leur confiance. Cela me tient à cœur de pouvoir apporter ma modeste pierre à l’édifice, de contribuer au développement de la course de côte. C’est une fonction dans laquelle je m’épanouis pleinement et dans laquelle je m’implique intensément parce que j’ai compris l’importance que nos décisions peuvent avoir. Quand on est pilote et passionnée, c’est vraiment motivant de se sentir utile dans les choix qui peuvent être retenus pour l’avenir de la discipline. »
Si Sarah Bernard-Louvet a la certitude de se relancer en 2026 au volant de sa Tatuus Formula Master, toujours au sein du Krafft Racing, rien en revanche n’est encore totalement défini en ce qui concerne son programme : « Tout n’est pas totalement décidé. J’avoue que je suis gourmande et que j’aimerais bien me lancer sur un Championnat de France, mais également sur la 2ème Division, et prendre part à quelques épreuves régionales », confie Sarah. « A côté de ça j’ai un rêve que je souhaite réaliser et qui pourrait bien se concrétiser en 2026. Je travaille sur ce projet sur lequel je ne veux pas donner de précision tant que rien n’est officialisé. Mais c’est vraiment quelque chose qui me tient à cœur et si ça ne se réalise pas en 2026, ça se fera en 2027 », conclut Sarah qui comme à son habitude travaille d’arrache-pied pour concrétiser ses rêves.
©Bruno Valette
www.ffsamontagne.org / www.cfm-challenge.com
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