De la Supercopa MK3 à la Norma 2 litres

Depuis ses débuts sur le Championnat de France de la Montagne en 2023, Jennifer La Monica n’a pas cessé de progresser. Performante au volant d’une Cupra Léon Supercopa MK3, elle le sera tout autant avec la Norma 2 litres qu’elle engageait cette saison sur le CFM.

Durant plus de trente ans, Bruno La Monica s’est illustré derrière le volant de différentes voitures sur les épreuves de son Auvergne natale et des régions limitrophes. De quoi donner des idées à son fils, Jordan, qui à son tour viendra glaner des succès en courses de côte avec comme consécration un titre de Champion de France de la Montagne 2 Division obtenu à l’issue de la saison 2019.

On avait pu suivre les prestations du père, celles du fils, il n’était pas question pour la fille d’être en reste, et c’est donc en toute logique que Jennifer allait suivre les traces dessinées par son père puis par son frère. Après s’être essayée au volant d’un kart, Jennifer se voyait proposer un essais au volant d’une Renault Clio sur le circuit du Haut-Saintonge. Une première approche qui fut une révélation pour la jeune femme alors âgée de 22 ans. Essais concluants puisque Nicolas Milan l’intégrait dans son équipe pour disputer en 2020 la Coupe Renault Clio. Une opportunité qui ne se concrétisera malheureusement pas, la crise sanitaire liée à la Covid aura en effet raison de bon nombre d’événements sportifs.

Si Jennifer semble avoir hérité du talent de son père et de son frère, on peut être assuré qu’elle a dans ses gènes l’esprit de compétition qui anime la famille La Monica. L’expérience en circuit ne pouvant être menée à bien, Jennifer faisait l’acquisition d’une Renault Clio 4 Cup avec laquelle elle s’engageait sur ses premières courses de côte. C’est par la suite une Cupra Léon Supercopa MK3, voiture souveraine pour briguer les victoires en groupe A, qui viendra remplacer la Clio. A son volant, Jennifer La Monica s’engageait sur le Championnat de France de la Montagne 2023 pour venir en fin de saison accrocher la troisième place du Challenge Open A/5 et s’offrir en fin d’année une victoire de groupe sur la Finale de la Coupe de France de la Montagne.

La saison 2024 permettra à Jennifer de poursuivre sa progression. Bien épaulée par Arnaud Motte, son compagnon mais également son manager, elle mettra à profit sa campagne de France pour engranger de l’expérience, consolider ses acquis et accroitre sa confiance. Des éléments nécessaires à l’accession à un niveau supérieur. Pour Jennifer ce sera le Championnat Sport et la classe CN/2 qu’elle intégrait au volant d’une Norma M20 FC : « En toute franchise j’aurais bien aimé poursuivre en Production, dans une catégorie supérieure, avec une Alpine ou une Porsche, mais le coût à l’achat et l’entretien était à mon sens inabordable », explique Jennifer. « Dans le même temps j’avais envie de me lancer un nouveau challenge, mais rien ne m’attirait réellement sur le Championnat Sport. Je ne voulais pas rouler en monoplace et je souhaitais tenter l’expérience avec une auto fiable, la Norma me semblait la voiture la mieux adaptée. »

Jennifer se tournait alors vers David Guillaumard pour savoir s’il ne serait pas vendeur de sa Norma M20 FC : « Je savais qu’il disposait d’une voiture propre, fiable, bien entretenue. Il a accepté de me la vendre et dans le même temps Baptiste (Thomasset) s’est porté acquéreur de ma Supercopa, tout s’est parfaitement enchainé. » Fin octobre 2024, Jennifer testait sa nouvelle voiture sur le circuit de Pouilly-en-Auxois : « Nous avons enchainé deux ou trois journées de tests afin que je puisse passer l’hiver l’esprit serein, sûre que j’avais fait le bon choix. » Jennifer pouvait alors pleinement profiter des fêtes de fin d’années : « Génial ! » reconnait-elle. « Je me suis vraiment bien familiarisée avec la voiture, c’était naturel, j’avais le sentiment de parfaitement la connaitre. J’étais mieux que dans la Cupra, c’était vraiment une évidence et dès les premiers tours de circuits j’étais dans les chronos réalisés par Marc et Etienne Pernot avec une Norma 2 litres. »

Le circuit n’offre pas les mêmes sensations que les routes de montagne, ce qui motivait Jennifer à prendre part aux essais de Creys Mepieu : « Ça m’a permis de bien cerner le comportement de la voiture, de comprendre comment appréhender les départ, c’est une expérience très enrichissante que je recommande. »

Découvrir le comportement de l’auto, la comprendre, et bien évidemment se faire plaisir, tels étaient les objectifs de Jennifer La Monica pour cette saison 2025. Sa seule préoccupation viendra en fait des gommes qu’elle devra utiliser. La configuration de sa Norma la contraignait à opter pour des dimensions pneumatiques différentes de ses concurrents : « Cela m’a obligé à rouler avec des pneus ultra durs tout au long de la saison. »

En parfaite osmose avec sa Norma
Il n’est jamais évident de débuter sa saison avec une nouvelle voiture sur un tracé aussi étroit et exigeant que celui de la Course de Côte de Bagnols-Sabran. Mais Jennifer La Monica conserve d’excellents souvenirs de sa toute première participation à l’épreuve gardoise : « Je ne me suis pas posée de question. Je me suis réellement fait plaisir, eu de bonnes sensations et réalisé de supers passages. De quoi pleinement savourer ma première à Bagnols-Sabran. Côté sportif j’avais comme repère Yohan (Bardin) qui avait déjà roulé en monoplace mais qui découvrait la Norma, et j’étais contente de mes chronos », confie Jennifer qui termine troisième de la classe CN/2.

La Course de Côte du Col Saint-Pierre sera pour Jennifer une découverte, mais également le théâtre d’une énorme frustration. Dimanche, à l’issue de la deuxième montée de course disputée sous la pluie, la jeune femme occupait la deuxième place de la classe CN/2. L’annulation de la dernière montée allait changer la donne. Lorsque deux montées seulement ont pu avoir lieu, la réglementation stipule que le classement ne se fait plus au cumul mais au meilleur chrono des deux montées. Une règle qui faisait chuter Jennifer à la quatrième place : « J’avais énormément bossé le tracé en amont mais ça reste une épreuve difficile, même si je l’adore. C’était la première fois que je roulais avec la voiture sous la pluie. Je découvrais le tracé et la Norma dans ces conditions, j’ai pris des risques pour signer un bon résultat, et au final ça ne paie pas parce que la réglementation ne tient compte que de la montée du samedi. C’était hyper frustrant. »

Excepté un ''petit'' tête-à-queue sur la troisième montée de course, le week-end à Abreschviller se déroulait sans encombre pour Jennifer : « Je me suis relancée sur la dernière manche en occultant totalement cet incident sur la montée précédente », se souvient-elle. « La seule contrariété c’était l’obligation de rouler avec les gommes dures, difficiles à faire monter en température, et donc pas idéales pour ce court tracé. J’ai fait ce que j’ai pu et même si c’était un peu frustrant de ne pas vraiment pouvoir rivaliser à cause des pneus, je m’en sors plutôt bien », analyse la Franc-Comtoise d’adoption qui se classe une nouvelle fois troisième du groupe CN.

Jennifer La Monica sera au départ des trois manches de la campagne de l’Ouest, et devra se familiariser avec deux tracés qu’elle découvrait cette année, celui d’Hébécrevon et celui de Saint Gouëno. Sur les Teurses d’Hébécrevon – Agneaux Jennifer allait passer un week-end des plus enthousiasmant : « On m’avait dit que l’accueil était fabuleux, on ne m’a pas menti. C’était vraiment génial, avec une excellente ambiance. Pour ce qui est du tracé, j’ai finalement bien aimé, mais on s’est rendu compte par la suite que la voiture était trop basse et que sur certains freinages j’avais des problèmes parce que la voiture se transformait ''en ski''. Ça incite pas à rouler super fort. »

Un passage sur la Course de Côte Régionale de Steige permettra à Arnaud (Motte) de revoir les réglages de la Norma et de rehausser un peu la caisse. Cette participation permettra également à Jennifer de signer une huitième place au scratch. De quoi rejoindre La Pommeraye en confiance, pour affronter un tracé que la jeune femme avait déjà abordé avec sa Supercopa, mais qu’elle redécouvrait avec la Norma : « J’avoue qu’avec la Cupra je n’étais pas vraiment à mon aise, alors qu’avec la Norma je me suis sentie plus dans mon élément. Mais ce n’est pas le tracé sur lequel je suis le plus à mon avantage. » Pour l’occasion, Jennifer essayer de chausser pour la première fois des pneumatiques différents grâce à Yohan Bardin qui lui prêtait des roues : « On a juste essayé de monter les pneus, dans les paddocks, mais sans les utiliser. On s’est rendu compte qu’ils pouvaient être chaussés sur la voiture. Il ne restait plus qu’à trouver des Pirelli. »

Direction la Bretagne pour la suite de la campagne de France de Jennifer qui à Saint Gouëno allait retrouver le podium de la classe CN/2 sur une épreuve qu’elle n’avait jamais eu l’occasion d’aborder : « J’ai dû tout apprendre durant la journée du vendredi et ce tracé n’est pas des plus facile. Mais j’ai adoré les paddocks, l’ambiance, les moments que nous avons passés, l’organisation au top, des bénévoles accueillants, à l’écoute… Je mettrais un 20/10 à cette épreuve », lâche Jennifer dans un éclat de rire. « Saint Gouëno représente un long déplacement, mais ça mérite le détour et on se doit d’être là pour les remercier. »

Marchampt donnera une nouvelle fois l’occasion à Jennifer La Monica de se hisser sur le podium de sa classe. L’occasion également de retrouver un tracé qu’elle connaissait mais qui n’allait pas lui offrir les satisfactions qu’elle espérait : « Je ne suis pas parvenue à trouver le bon rythme, je n’étais pas spécialement à mon aise alors que Yohan (Bardin) de son côté à super bien roulé. C’était pas top, mais c’est comme ça, on verra l’année prochaine. »

Native d’Auvergne, Jennifer La Monica a élu résidence dans le Doubs. La Course de Côte de Vuillafans est donc devenue une épreuve à domicile sur laquelle la jeune femme espérait proposer une belle prestation : « Pour être honnête, avec la Cupra c’est l’épreuve que j’aimais le moins, avec la Norma c’est celle que je préfère ! Lorsque j’ai passé l’arrivée j’étais exténuée parce que c’est hyper physique, mais ça m’a donné une gnaque d’enfer. J’adore ces tracés longs, bosselés, avec des relances, qui offrent des sensations de dingue. » Durant cette épreuve Jennifer partagera son stand avec Ludovic Godard qui alignait une Alpine A110 sur l’épreuve Franc-Comtoise : « Ludo a une réelle expertise, il fait entre autres choses rouler Sébastien Loeb et ça nous faisait immensément plaisir de partager ce week-end avec lui. C’était hyper sympa. »

En se rendant à Dunières, Jennifer La Monica retrouvait son Auvergne natale et elle n’allait pas manquer de briller sur cette épreuve qui est loin d’être la plus facile à aborder : « Le tracé de Dunières est réputé pour son manque de grip, et c’est une chose dont j’ai l’habitude. J’avais abandonné sur un souci mécanique lors de la dernière édition et j’avais envie de prendre ma revanche. La pluie a fait son apparition et j’étais vraiment à mon aise, sans réellement forcer, du pur plaisir », reconnait Jennifer qui termine deuxième de la classe CN/2 derrière Tom Diebold.

Le Mont-Dore c’est l’épreuve sur laquelle Jennifer a de nombreux souvenirs d’enfances, notamment des participations de son père. Dans le Massif du Sancy la jeune auvergnate reconnait avoir connu un week-end difficile : « Je n’avais pas de train avant, même en chaussant des pneus neufs. Je n’arrivais pas à tenir la voiture et je fais un tête-à-queue dès les essais. Vraiment ce fut pour moi un rendez-vous compliqué avec des pneus et des réglages qui ne convenaient pas. J’ai eu même du mal à me faire plaisir, mais j’ai tout de même passé un excellent moment avec mes partenaires qui étaient ravis d’être à nos côtés. Et puis il faut reconnaitre que les organisateurs font un travail extraordinaire pour faciliter notre accueil et proposer un événement de qualité. »

Auvergnate de naissance, Jennifer La Monica ne fait pas preuve de chauvinisme puisqu’elle reconnait que le Mont-Dore n’est pas son tracé préféré. En revanche, elle a une affection toute particulière pour Turckheim : « Quel plaisir ! Même si j’étais malade vendredi et que la grippe me faisait redouter de ne pas pouvoir m’aligner au départ samedi. Je me suis élancée sans avoir vraiment dormi, ce qui n’était pas évident », reconnait-elle. « Et puis c’est la première fois que j’abordais une chicane avec la Norma. Déjà l’an dernier j’étais pas super à mon aise avec la Cupra et je me disais que cette année, avec mon énorme ''paquebot'' ça n’allait pas être facile. En clair les conditions n’étaient pas réunies pour que je passe un bon week-end… Mais dimanche j’ai connu une excellente journée. Je remercie d’ailleurs Sébastien Jacqmin et Thomas Clausi avec qui j’ai fait les recos le vendredi. Leurs conseils m’ont été très précieux », commente Jennifer qui termine quatrième de sa classe. « Cette épreuve de Turckheim m’aura également permis d’avoir un meilleur ressenti avec la voiture et de pouvoir expliquer plus précisément à Arnaud quelles étaient mes sensations ce qui lui permettait de mieux travailler sur les réglages. »

La saison de Jennifer sur le championnat n’allait pas se conclure comme elle pouvait l’espérer. A Limonest, une sortie de route heureusement sans gravité, l’obligeait à abandonner : « J’adore cette épreuve et j’étais motivée comme jamais. J’adore la pluie et je savais que j’allais attaquer fort. J’avais même prévenu que ça passait fort ou que ça cassait… Ça a cassé », sourit-elle. « C’est pas grave, j’ai fait ce que je souhaitais et je me suis fait piéger sur une petite bosse. Les dommages étaient dérisoires, mais nous n’avions pas les pièces pour réparer sur place. Sebastien Jacqmin voulait me prêter sa lame, et je le remercie pour ce geste qui m’a sincèrement touché. »

C’est le même Sébastien Jacqmin qui proposera à Jennifer de partager le volant de sa Nova-Proto NP-01 à l’occasion des Cévennes Race Track. Un souvenir fabuleux pour la jeune femme qui pour la première fois allait découvrir la catégorie reine de la discipline : « C’est bien évidemment le plus beau souvenir de ma saison », reconnait Jennifer qui non seulement allait prendre un plaisir de fou au volant de cette Nova, mais qui allait également s’illustrer en accrochant la quatrième place au scratch : « Quand on m’a dit que j’allais rouler dans une turbo je ne l’aurais jamais cru. Je n’ai vraiment réalisé que lorsque je me suis installée derrière le volant le dimanche matin. C’était incroyable de me retrouver au départ de cette épreuve sans avoir jamais eu l’occasion de faire un mètre avec cette auto », rappelle Jennifer.

« Je n’aurais jamais imaginé pouvoir réaliser un résultat parce que même si on avait tout fait pour que je sois bien installée dans la voiture, je n’arrêtais pas de bouger, même sanglée à l’extrême. Mais rapidement j’ai bien intégré la procédure de départ, compris l’environnement, je me suis adaptée à tous les nouveaux éléments. Je me faisais plaisir mais je ne prenais pas le temps de regarder mes chronos, et lorsque à la fin de la dernière montée Seb m’apprend que je suis en 1'04'' je n’arrive pas à le croire. Aujourd’hui je n’arrive toujours pas à réaliser que je signe une quatrième place au scratch. C’était fabuleux de recevoir les félicitations de Norbert Santos, de Guillem Roux, de Romain Dumas ou de Yohan Rossel… Quel Kiff ! »

« Ma meilleure saison »
Treizième du Championnat de France de la Montagne Sport à l’issue de cette saison 2025, Jennifer La Monica termine à la troisième place du Challenge Open CN/2 et remporte le Challenge Open Féminin. Cette saison, qui était celle de l’apprentissage de la Norma sera marquée par la réussite : « Ce fut, à n’en pas douter, ma meilleure saison. J’ai eu le sentiment qu’avec la Norma nous étions faites l’une pour l’autre. Cette campagne de France fut pour moi hyper enrichissante, elle m’a permis de réellement travailler, d’apprendre énormément sur moi, sur mon ressenti, d’acquérir de la confiance. Arnaud (Motte) a réalisé un travail exceptionnel pour que je dispose toujours d’une voiture parfaite. Je retiendrai également les moments passés avec Ludo Godard et ceux partagés avec Sébastien Loeb et Laurène (Godey) qui furent pour nous des moments exceptionnels. Le bilan est donc très largement positif parce que j’étais selon moi dans les pires conditions en ce qui concerne les pneumatiques, et l’an prochain avec des pneus adaptés ça ne peut être que mieux. »

La liste des remerciements de Jennifer La Monica est longue. La jeune femme compte de nombreux soutiens : « Mille mercis à Séb Jacqmin pour m’avoir fait vivre mon plus beau rêve. Merci à mes parents et à ma belle-famille pour leur précieuse aide. Je souhaite également remercier mes partenaires, qui me suivent de près comme de loin et qui s’investissent autant que moi dans cette belle aventure : AL Industrie et AA Biomasse, Cendres & Métaux, Lauener, Garage Renault Paris, Trémail Logistics, Body Minute Clermont-Ferrand – Nacarat – Auchan, DPM Motorsport, Hard Bike Racing, ERAI Automatismes, Go4Expo, Allert, Machado Fils Groupe, Speed Pat, ASA Velay Auvergne, DF Evolution Composites, Castel Pub / Pano Pont-du-Château, Liberté Fitness Coaching Morteau, Nova Proto, Roar Media Racing, Pilotes TV, Nicolas Millet Photography, AM Engineering, GL Automobiles Service Compétition (Merci à Ludo de m’avoir fait vivre des moments magiques et inoubliables avec Sébastien Loeb et Laurène Godey.) Et pour finir, je souhaite remercier Arnaud qui aura découvert la norma et tous ses nombreux réglages, et qui m’aura fait prendre chaque départ avec une confiance totale en la voiture. Nous avons fait beaucoup de sacrifices pour effectuer le championnat complet et, sans aucun abandon mécanique. C’est pour moi la meilleure saison. Un immense merci. »

Prendre part à l’ensemble des épreuves du championnat reste l’objectif premier de Jennifer La Monica pour la saison 2026 : « Mais je sais que c’est très compliqué parce que ça demande un investissement financier et humain incroyable. Nous allons tout faire pour être au départ de toutes les manches du championnat, maintenant il reste à savoir avec quelle voiture. Je dispose certainement de la meilleure Norma 2 litres du plateau, mais j’ai des opportunités qui se présentent à moi et il se peut que je change de voiture. Nous verrons bien, pour le moment rien n’est officialisé », confie Jennifer qui apprécierait de repartir en 2 litres.

©Bruno Valette
www.ffsamontagne.org / www.cfm-challenge.com

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